Projet " Place de l'Enfant " à Richardménil (16)

Projet " Place de l'Enfant " à Richardménil (16)

RICHARDMENIL | 05/08/2019

Publié par : Francas540

Francas

Les enfants s'expriment après avoir vu le dessin d'un enfant blessé 

Qu’est-ce que vous voyez ?

Timéo : On voit un garçon qui s’est fait frapper.

Timéo : Il a dû se prendre des coups de poing là ça se voit qu’il s’est pris une tarte.

Lola : On voit qu’il a des bleus sur la tête, il est triste et il a peur en même temps.

Noémie : Moi je vois qu’il a un œil au beurre noir, à mon avis il s’est pris un coup de poing, il s’est fait taper à la joue. 

Léna : On voit qu’il est battu, il a plein de cicatrices on voit qu’il est triste. 

Noémie : On voit qu’il s’est ratatiné l’épaule.

Léna : On voit qu’il a peur qu’il se sent pas très bien. 

Léna : Il doit se dire que là où il est allé il n’y retournera pas. 

 

À quoi ça vous fait penser ?

Noémie : Moi je pense que si c’est pour avoir ce genre de conséquence grave on peut comprendre qu’il ne veut plus aller là où il s’est fait ça et qu’il en a marre. 

Léna : Moi une fois dans mon école j’ai vu un petit garçon il faisait du toboggan et ensuite il a prit un bonbon pour le manger et un grand est passé il lui a pris et ce garçon ne venait plus trop à l’école. Je l’ai revu et il m’as dit que si c’est pour se faire taper il ne reviendrait plus. 

Noémie : Donner un coup juste pour un bonbon ça sert à rien on peut aussi partager dans la vie.

Noémie : Parfois taper c’est dangereux parce que s’il met son bonbon dans la bouche et qu’on le tape il peut s’étouffer en plus.

Léna : Quand on a l’habitude de taper des fois on se contrôle plus. Tu peux plus t’empêcher d’être violent sans t’en rendre compte. Au final on tape même les innocents.

Noémie : La dernière fois en allant chercher mon classeur j’ai poussé quelqu’un sans faire exprès je me suis excusée mais il m’a quand même repoussé.

Noémie : Je sais pas ça sert à quoi de se bagarrer.

Noémie : En vrai ce qui subissent c’est les plus forts parce qu’ils endurent plus de choses. 

Noémie : Celui qui fait la bagarre ça change rien pour lui. 

Noémie : Il n’y a personne qui est vraiment le plus fort, il y a toujours plus fort que nous. 

Noémie : J’ai déjà gardé des trucs pour moi des fois et quand on me questionne je suis perdue, je sais pas par où commencer et je dis tout d’un coup. 

 

 

 

C’est quoi les conséquences de la violence ?

Léna : Les conséquences c’est qu’on peut envoyer quelqu’un à l’hôpital.

Léna : On peut casser quelque chose à une personne. 

Léna : On peut ouvrir une personne sans faire exprès. 

Léna : On peut aussi assumer les conséquences, s’excuser et se faire punir ou pas. 

Léna : C’est mieux d’assumer que d’avoir ça sur la conscience toute la vie.

Noémie : On peut lui ouvrir le coude. 

Noémie : Si on pousse quelqu’un contre un mur on peut lui casser la colonne vertébrale.

Noémie : Si on me tape il faut que je trouve quelqu’un pour lui expliquer ce qui m’est arrivé. 

Noémie : Si ça m’arrive je serais triste.

Noémie : Avant j’allais voir une dame parce que je me sentais pas bien et je lui expliquais tout ce qui se passait pour me sentir mieux. 

Léna : La personne qui s’est fait taper rentre chez elle et le dit à sa maman en pleurant.

Léna : Des fois on garde dans nos cœurs et après on lâche tout d’un coup.

Léna : Des fois c’est trop pour nous et on finit par pleurer.

 

Qu’est-ce qu’on peut faire pour éviter ces situations ?

Léna : Même s’il y a des personnes qui tapent il faut toujours essayer de comprendre.

Léna : Des fois on décide d’en parler en pensant que ça va être difficile mais en fait tout se finit bien. 

Léna : Si tu en parles pas ça finira par être vu avec un bleu par exemple. 

Noémie : Les mamans ça sert à nous comprendre et c’est ça le plus important.

Noémie : Des fois on parle à des personnes qui nous comprennent pas.

Noémie : Quand on est de la même famille on se comprend plus. 

Noémie : Il faut voir des grandes personnes pour en parler.

Léna : Des fois il y a des enfants qui ont envie de fuir de chez eux ou de l’école à cause de ça.

Léna : Si ça va pas là où on est, on va fuir pour chercher un refuge. 

Léna : J’avais des problèmes parce que à l’école on m’insultait. J’ai fait des exercices avec une dame pour oublier ce qu’on m’a fait endurer avec des jeux et des exercices.

Léna : Un jour j’ai aidé une copine à tout évacuer. 

Noémie : Quand on se fait taper on a le droit de pleurer mais apparemment celui qui pleure c’est le plus faible. 

 

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