Projet "Place de l'enfant" à Varangéville

Projet "Place de l'enfant" à Varangéville

VARANGEVILLE | 09/09/2019

Publié par : Francas540

Lors de cette deuxième séance à Varangéville les enfants ont pu partager leurs souvenirs de vacances et leurs moments partagés au sein de leur école à travers des mimes préparés en groupe libre. 

 

Mime  de Jelena, Rose et Maena sur la gymnastique

Jelena : J’ai des souvenirs avec Rose et Maena de nos compétitions de gymnastique à Dombasle.

Rose : C’est nous même qui avons décidé de faire de la gymnastique c’est  pas nos parents.

Jelena : J’ai commencé à faire de la gymnastique et Rose et Maena venaient me voir puis elles ont fini par en faire elles aussi.

Rose : Je fais de la gymnastique depuis 6 ans.

Jelena : Moi je fais de la gym depuis 7 ans.

Maena : On peut faire de la gym en loisir ou en compétition.

Jelena : En compétition on a un coach plus sévère et on apprend des choses plus compliquées.

 

Mime de Romane sur les jeux vidéos

Romane : Je peux jouer avec mon frère. Je joue à la console.

Romane : Pendant les vacances je devais juste ramener des mirabelles à la maman d’un ami et au final on a demandé pour jouer à la console ensemble.

Christiano : Moi je joue pas à la console, je suis un footballeur la console ça peut ramollir mon cerveau.

Léo : On s’en fiche de la limite des âges sur les jeux vidéo.

Morgan : Tant qu’il n’y a pas de sang dans le jeu on peut y jouer.

Rose : C’est pas une question de sang, si on a pas le droit de jouer à certains jeux c’est à cause des armes et de la violence.

Léo : Ma mère m’a dit de ne plus jouer sur certains jeux en ligne parce que n’importe qui peut m’envoyer des photos et je peux être traumatisé.

Maena : Les jeux vidéo quand c’est pas de notre âge ça peut être dangereux. 

 

Mime de Léo, Christiano et Morgan sur les courses relais à la récréation

Léo : Avant pendant toutes les récréations on faisait des relais tous ensemble.

Morgan : On faisait des relais avec les filles ou plutôt contre les filles.

Léo : On joue contre les filles parce que les filles sont nulles.

Christiano : Parfois il y a quelques filles qui sont fortes.

Jelena : C’est pas parce qu’on est des filles qu’on est moins fortes.

Morgane : On est tous pareil il n'y a personne qui est plus fort que personne.

Jelena : Vous savez que les filles subissent plus que les garçons.

Wamy : C’est vrai que les garçons sont plus forts des fois.

Jelena : Les filles subissent plus que les garçons parce que c’est elles qui accouchent et elles doivent aussi faire le ménage, la cuisine et s’occuper des enfants.

Léo : Ouais c’est les filles qui font les bébés.

Jelena : Les filles c’est pas des « boniches » !

Wamy : Les filles ne sont pas obligées de faire le ménage et à manger.

Wamy : Je peux être une fille et ne pas savoir cuisiner.

Wamy : Quand la femme elle sait pas cuisiner son mari peut faire à manger et même faire le ménage et s’occuper des enfants.

Morgan : Moi ma mère fait à manger et mon père est sur le canapé il joue à « clash of clans ».

Léo : Le garçon peut faire à manger mais quand la fille n’est pas là.

Christiano : C’est les garçons qui font les choses le plus dangereuses.

Léo : En fait les filles et les garçons c’est « kif-kif bourricot » c’est la même chose.

Christiano : Les filles jouent moins au foot car elles peuvent se prendre des coups de crampons.

Léo : C’est vrai qu’il y a des filles qui font de la moto et qui sont très fortes.

Rose : Avant quand les hommes allaient à la guerre c’est les filles qui s’occupaient de tout toutes seules.

Léo : C’est vrai que les filles s’occupaient de tout quand les hommes étaient à la guerre mais nous on se faisait bombarder la tête.

Léo : Il y a une chanson d’Angèle qui parle de ça, elle s’appelle antisexisme.

Jelena : On est tous pareils on a tous du sang dans les veines, on a des yeux et une bouche.

Romane : On peut pas dire que les filles ne font pas de sports dangereux parce que moi par exemple je fais du karaté et on évite de se faire mal en évitant les confrontations.

Romane : Le tir à l’arc ça peut être dangereux mais tout dépend de la manière dont on va le pratiquer, on va pas se mettre devant la cible en face d’un archer par exemple.

Romane : Quand on fait du sport qu’on soit une fille ou un garçon on doit savoir ce qu’on fait pour ne rien risquer.

 

Mime de Helena et Elena sur le centre aéré

Helena : Pendant les vacances d’été Elena m’a fait la surprise de venir dans le centre quand j’étais plus petite et on s’amusait à monter sur le dos de l’autre et à faire du cheval.

Elena : On s'amusait dans la cour et on se prenait pour des chevaux. 

 

Mime de Wamy sur les téléphones

Wamy : Je suis en CM2 et tout le monde a un téléphone.

Wamy : L’année prochaine j’irai en sixième et maman a dit qu’à mon anniversaire elle m’offrirait peut-être un téléphone

 

Mime de Roman, Rose, Helena et Elena sur le harcélement

Roman : Notre mime c’est quand on se fait harceler à l’école.

Rose : Notre mime c’est un souvenir qui nous concerne. En fait un jour on est sorti de l’école et Romane se faisait taper par des garçons qui l'ont harcelé quand on était à l’école.

Rose : Pour moi c’est souvent à l’école qu’on se fait harceler.

Elena : Cette fois-ci c'est Morgane qui nous tape et nous on pleure. 

Helena : En maternelle Elena et moi on s’est rencontrées et on dansaient la danse de « Tombollywood ».

Elena : Je connais Helena depuis la maternelle.

Christiano : Avant à chaque récréation on jouait à un épervier avec tout le monde.

Léo : On prenait quasiment toute la cour. 

Roman : Les jeux avec toute l’école c’est des très très bons souvenirs.

 

 

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