RICHARDMENIL | 01/08/2019
Publié par : Francas540
Retranscription des échanges enregistrés sur l’environnement :
Première question
Sasha : Bonjour, aujourd’hui on va commencer par vous poser des questions sur l’environnement parce qu’on a remarqué que dans la nature et à Richardménil il y a beaucoup de déchets et de pollution. On aimerait que ce soit une ville agréable avec plus de fleurs et plus de nature et surtout moins de pollution dans les rues. On s’occupe pas assez de l’environnement et c’est dommage. Aussi, si on s’occupe pas de la pollution, elle va s’accumuler et la planète va être une grosse poubelle, on peut mourir, comme les animaux. La pollution empêche les arbres de pousser et donc on aura moins d’oxygène. Elle peut aussi provoquer des allergies. On s’est donc posé une première question : Pourquoi on n’organise pas un grand jeu avec toute la ville pour aller dans la nature avec des enfants et des adultes et ramasser les déchets ?
Jean-Christophe Appercolin : Sur Richardménil il existe un conseil municipal des jeunes et une commission environnement. Cette année a été organisé un évènement « Nettoyons la nature » et cette action a déjà été faite sur Richardménil. (Une élue donne un tracte de l’événement). L’évènement a été fait le 25 mai, avec une cinquantaine de personnes, ils ont fait différents quartiers pour ramasser les déchets.
Martine Georges Pommier : Il y a des progrès de la part des habitants sur la pollution et les déchets, on en retrouve moins, sauf au niveau de la nationale mais ça on n’y peut rien ce ne sont pas les habitants qui sont responsables.
Deuxième question
Noémie : Pourquoi on ne parle pas plus de nature, comme le fait qu’il faut arrêter les emballages ?
Jean Christophe Appercolin : Alors ça, on peut en parler au niveau d’une commune, mais ça c’est plus au niveau de la France, au niveau de l’État voir même au niveau de l’Europe que ces choses là doivent être mises en place. Effectivement on peut dire à Richardménil, ou dans un centre de loisirs, ou à la cantine, ou à l’école, on peut dire oui on va essayer d’utiliser moins de plastique. Bah déjà c’est ça ( montre un gobelet en plastique ), bah on va essayer, euh déjà ils vont bientôt plus être vendus, mais on va essayer d’en utiliser moins à la fois la commune et une association qui est le comité des fêtes qui organise beaucoup de fête où on utilise aussi ces gobelets là, bah à la fois le comité des fêtes et sans doute la commune on va acheter des gobelets qui seront réutilisables. Mais après il y a beaucoup de choses bah c’est pas au niveau de Richardménil que ça peut être fait parce qu’il faut des décisions un peu plus importantes. Mais si chacun chez soit on utilise moins de gobelets, on utilise moins de bouteilles bah oui ça fera moins de plastique, si on utilise moins d’emballage..Chacun peut comme on dit : c’est avec des petits cours d’eau qu’on fait une rivière voilà si chacun fait un petit peu bah on va y arriver. Si on veut vraiment que ça se passe on se dit hop on arrête !
Anne-Marie Pitoy : En principe la vente des plastiques doit être interdite et on en revient aux assiettes en carton ou les pailles en bambou ou en bois… dans toute la France et voir même en Europe.
Troisième question
Milo : Pourquoi il n’y aurait pas plus de nature dans le village avec des parcs et des fleurs ?
Geneviève Ferrari : Alors là.. De la nature et des fleurs ici on en a, on a des bois, y’a des fleurs, la commune est fleurie, les habitants fleurissent quand ils peuvent leurs maisons, y’a des petits chemins de promenade, y’a tout ce qu’il faut. Alors donc la nature elle se fait selon où l’on habite aussi parce que si tu habites en ville c’est pas facile, y’a des parcs tout ça mais c’est un peu compliqué.. La nature, si tu regardes autour de toi y’a plein de nature ici, regarde tu as les arbres, bon le gazon est un peu jaune en ce moment mais c’est pas de notre faute.. Disons qu’il y a plein de belles choses, y’a des pistes cyclables, y’a tout ce qu’il faut. C’est ça la nature, y’a les étangs. Je sais pas ce qu’on veut de plus ici… Mais y’a des endroits c’est vrai ils n’ont pas de chances.
Quatrième question
Sasha : Pourquoi on ne met pas en place plus de transport en commun à la place des véhicules individuels ? C’est en rapport avec la pollution, le changement climatique et au final il y a des conséquences sur nous-même.
Jean-Christophe Appercolin : Alors question très difficile. Pour vous expliquez simplement, les transports ce n’est pas au niveau de la commune. Ça se gère à différents niveaux, en premier c’est au niveau de la région, du Grand-Est donc ça va de l’Alsace à la Marne, après il y a le département de la Meurthe-et-Moselle et les communautés de communes. Chacun doit se mettre d’accord pour que les transports se fassent bien. Richardménil et Méréville c’est la même chose, c’est proche de Nancy donc c’est relié par la communauté de commune. Il y a des trains mais il faut lier les horaires de bus avec les horaires de train, c’est compliqué, mais ils font en sorte que tout soit ok. Après il y a le co-voiturage qui permet de faire des choses. Il y a des aires de co-voiturage, il y en a sur Flavigny mais pas à Richardménil, il y en a aussi à Neuves-Maisons. Après il y a des choses pour les plus grands trajets, il y a des sites qui existent. Mais ce n’est pas toujours bien organisé, il faut faire les mêmes horaires, aller au même endroit, s’il y a des gens de Richardménil qui veulent aller à Nancy ils peuvent partir ensemble. Pour aller à Nancy il faut prendre deux ou trois bus, c’est difficile et long donc on préfère prendre sa voiture individuelle.
Cinquième question
Noémie : Pourquoi les chenilles sont encore là ? On peut utiliser qu’une moitié de la cour alors qu’on devrait pouvoir l’utiliser en entier.
Jean-Christophe Appercolin : Elle est où ta moitié de cours ? As-tu demandé aux animateurs pourquoi il y avait des barrières ? Ou peut-être qu’eux-mêmes ne savent pas ?
Cette année il y a eu beaucoup de chenilles urticantes et pas uniquement à Richardménil. Les chenilles vont sur des arbres particuliers, les chênes, et il y a un chêne dans la cour de l’école et il y avait donc un nid ; pour protéger les enfants de l’école, vous et les animateurs aussi le nid a été retiré mais il y a encore un peu de chenilles. Pour la sécurité on a donc laissé les barrières. Ça bloque un peu mais il y a assez de place.
Enfant : Oui mais ça gêne pour jouer au foot, où au basket.
Jean-Christophe Appercolin : Oui il y a un panier qui est à la limite et ça peut gêner un peu, mais la cour est assez grande ici, profitez-en (rire des élus). Les barrières seront là la semaine prochaine si tu reviens, et tout l’été aussi. Il y a encore sûrement des poils de chenilles urticantes et c’est embêtant. À Méréville il n’y a pas de chenilles ? tu sais pourquoi il y en a ? C’est à cause du climat qui se réchauffe.
Sixième question
Milo : Pourquoi il n’y a pas de clim dans les écoles en été ?
Anne-Marie Pitoy : La clim c’est à l’encontre des idées écologiques que vous avez évoquées, ça consomme beaucoup d’électricité, ça augmente la température extérieure parce que ça prend de l’air chaud mais ça rejette de l’air chaud.
Jean-Christophe Appercolin : Oui ça consomme beaucoup, on s’adapte un peu quand il fait chaud, mais là c’est juste un pic de chaleur en Lorraine, on n’est pas dans le Sud, on n’en met pas dans les écoles. À Richardménil la nouvelle école sera meilleure d’un point de vue écologique, il fera moins chaud l’été et moins froid l’hiver.
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