Projet Place de l'Enfant 2.0 pour les jeunes du BAFA de Tomblaine

Projet Place de l'Enfant 2.0 pour les jeunes du BAFA de Tomblaine

TOMBLAINE | 02/03/2020

Publié par : Francas540

Francas

Les jeunes du stage d'approfondissement du BAFA de Tomblaine ont vécu un temps de dialogue dans le cadre du projet Place de l'Enfant 2.0. 

Est-ce que tous les jeunes ont de bonnes conditions de vie ?

Majane : Non, pour certains d’entre nous on a pas le même milieu social, y’en a des plus pauvres et des plus riches. Ça varie, les activités, l’alimentation, l’hygiène change. 

Chaïmaa : Non, géographiquement y’a des pays moins développés, donc pour l’hygiène c’est plus compliqué. Comme dit Marjane c’est aussi une question de classe sociale. 

Lukas : Je pense que non aussi mais j’aime pas ce terme de classe sociale, le fait de classer les personnes par rapport à leur richesse. Y’a des injustices pour les enfants. 

Sabrina : Je voudrais revenir sur le terme classe sociale, c’est pas un terme, c’est une réalité. Le fait de ne pas avoir une classe sociale supérieure fait que tu vas pas avoir les mêmes conditions de vie, c’est réel. Dans certains pays les enfants travaillent dès leur plus jeune âge, ils vivent dans des endroits insalubres etc… 

Ilyana : Il y a certes la richesse qui est importante pour avoir de bonnes conditions de vie mais il y a aussi la relation familiale qui est importante. 

Chaïmaa : Je voulais rajouter une chose c’est l’éducation, une personne riche n’aura pas une éducation pareil, elle peut ne pas savoir faire une toilette correctement. 

Linda : J’ai pas compris. 

Chaïmaa : Une personne qui est riche elle aura peut être une cuillère en argent dans la bouche mais ça veut pas dire qu’elle saura se nettoyer correctement. 

Lukas : Mais après avoir de l’argent c’est beaucoup plus facile. Je pense pas que dans une famille aisée il y ait des difficultés pour l’hygiène. 

Salwa : En Afrique ils vont privilégier l’eau pour boire et pas pour se nettoyer, il y a des priorités. 

Léa.C : Dans une famille aisée, les besoins primaires ils savent que c’est acquis du coup ils vont se focaliser sur d’autres besoins.

Sabrina : On a de la chance d’être en France mais il reste quand même des inégalités, il existe encore des endroits insalubres, des personnes qui mangent pas à leur faim et qui n’ont pas accès à l’eau alors qu’on est dans un pays développé. 

Marjane : Les riches aussi dans l’éducation ils ont un avantage parce que la catégorie socioprofessionnelle de leurs parents va les aider. 

 

Être grand c’est avoir plus d’expérience

Sabrina : Oui mais pas que parce que quand on grandit on en apprend plus. L’expérience elle va pas avoir le même impact sur nous que sur d’autres personnes. 

Salwa : Plus on grandit, plus on a d’expérience.

Lukas : Je suis pas d’accord avec ce que tu as dis.

Léa.C :  Moi je pense que ça va dépendre de ce que tu entends par le mot expérience. Quelqu'un qui a vécu des choses difficiles en étant petit il aura une expérience personnelle du vécu, enfin un passé plus lourd qui va lui apprendre d’autres choses. Ça va lui apprendre des choses, par exemple quelqu'un qui a vécu pauvre il aura cette expérience là et il aura vécu des choses qu’une personne plus âgée n’aura peut être jamais vécu. 

 

Grandir c’est se séparer de certaines choses

Lynda : Moi je dirais que c’est de se séparer du confort qu’on a en tant qu’enfant quand on est chez soi avec ses parents. C’est tout ce que ça m’évoque. 

Salwa : Oui par exemple se séparer de sa tranquillité. Quand on est petit et qu’on fait des bêtises, y’a moins de conséquences, alors que quand on est majeure il y a la possibilité d’aller en prison direct. 

Marjane : Quand on devient grand on a l’autonomie et la liberté. Quand on est grand et qu’on fait une bêtise, c’est à nous de nous raisonner, y’aura plus quelqu’un derrière nous qui nous le dira. On se sépare des personnes qui nous préviennent. 

Linda : Pour rajouter un truc, on se sépare de tout ça mais on gagne aussi en responsabilité. 

 

Les autres nous aident à grandir

Salwa : Comme dirait Sabrina : “Tout seul on avance vite, ensemble on avance plus loin”. Donc oui je suis d’accord avec ça, par exemple juste là ensemble, y’en a ils ont des défauts on leur dit qu’il faut qu’ils améliorent ces points là. Nous même on peut pas voir nos défauts mais les personnes extérieures peuvent les voir donc c’est plus facile ensemble de s’améliorer. Pendant notre BAFA c’est le but, prendre l’avis des autres pour nous. 

Lukas : Du coup, oui et non, ça dépend de qui on est entouré. Parfois c’est bien de se faire tout seul et de prendre du recul sur soi même. 

Sabrina : Les autres nous aident à grandir. Pour revenir sur le vécu, les autres auront vécu certaines choses et de leur vécu on peut apprendre. En fait on donne et on reçoit constamment. 

Linda :  Lukas tu disais c’est mieux de rester tout seul, enfin dans certaines situations, justement c’est en fréquentant les autres, que ce soit une bonne ou mauvaise expérience, c’est ces personnes qui te feront grandir. On apprend toujours de quelqu’un. 

 

 

Grandir c'est gagner de l’argent

Florian : Je suis pas d’accord, grandir c’est apprendre à vivre, c’est apprendre la vie. Faut arrêter de se mettre dans la tête que l’argent ça fait le bonheur, je suis pas d’accord avec ça, ça y contribue peut être mais ça fait pas tout, y’a plein d’autres choses importantes : la santé, la famille… Donc pour moi l’argent ça ne signifie rien. Mais dans la société d’aujourd’hui, ça devient le plus important. 

Lukas : Clairement l’argent ça fait tout. Ça résout tous tes problèmes. 

Léana : Oui mais tu peux être riche et tomber malade. Je pense que si on a un cancer qui ne peut pas être soigné, même si t’as tout l’argent possible tu pourras rien y faire. 

Linda : Dans le film intouchable, l’homme qui est en situation d’handicap il est bien content d’être très riche. Je pense qu’il aurait été la même personne mais sans la situation financière je pense qu’il aurait pas été pareil. Mais je suis d’accord dans le sens où ça ne fait pas tout, tu peux avoir d’autres problèmes qui dépassent l’argent. 

Salwa : Comme dirait un proverbe : je préfère pleurer dans une Ferrari plutôt que dans le bus. 

Léana : Je voulais dire tu pourrais être riche, même le plus riche du monde mais si tu perds toute ta famille, tu perds ton soutien. L’argent ne fait pas le bonheur mais c’est sûr qu’il y contribue, parce que si tu trouves un billet par terre tu vas être content. 

Lukas : Par exemple, un cancer, s’il est incurable, bah il est incurable c’est pas de chance. Imaginons je suis millionnaire, et qu’on me dit qu’il me reste que deux ans à vivre bah je vais faire plein de choses, pour profiter à fond de ma vie. 

 

 

Être grand c'est faire des efforts.

Claire : Je suis d’accord, par exemple quand on est petit on peut dire à une personne qu’on n’a pas envie de faire ça avec elle et ça passe parce qu’on est un enfant alors que lorsqu’on grandit, on va juste dire oui. 

Sabrina : C’est vrai que quand on est enfant on peut dire non et quand on est adulte on met notre mauvaise foi de côté et on essaye de passer outre. Je pense que c’est plus sur le faire plaisir aux autres. 

Léa.C : Quand on est adulte on est obligé de se forcer à faire plein de choses tout simplement et du coup ça demande de faire des efforts. Quand on est indépendant, t’es obligé de te prendre en main et c’est un effort. 

 

Grandir c'est ne plus jouer.

Marjane : Quand on est petit un enfant pense qu’à jouer, plus on grandit plus notre avenir devient sérieux, on pense à notre métier, à construire une famille… 

Claire : Être adulte ou grand ça n’empêche pas de jouer, tu ne fais jamais de jeux avec tes amis ? 

Marjane : Si mais c’est plus sérieux quand on grandit, on joue mais après c’est tout quoi, je sais pas trop comment l’expliquer. 

Salwa : Je suis pas trop d'accord parce que mes parents ils sont adultes mais quand j’étais petite ils jouaient avec moi par exemple. 

Lukas : Quand t’es grand tu peux t’amuser, je sais que par exemple avec des amis je suis absolument pas sérieux, on rigole mais y’a des moments où on peut très bien avoir des discussions posées et constructives mais ça n’empêche pas que je puisse rigoler et me lâcher. 

Florian : J'ai un exemple tout simple, en ce moment on est dans l’animation, donc on prépare des jeux et on joue avec les enfants. Certes c’est pas la même manière de jouer comme quand on était petit, là c’est notre boulot donc c’est sérieux mais si on s’amuse pas nous même et qu’on donne pas d’amusement aux enfants c’est triste. 

Claire : En fait quand on grandit on joue encore mais pas aux mêmes choses, quand on était petit, on jouait avec des jouets, et maintenant on va plus jouer aux cartes, des jeux vidéos etc… 

Marjane : Comme elle dit c’est pas le même amusement, mais on est plus à un âge où l’on doit construire notre avenir, quand on était petit, on jouait pour jouer. 

Lynda : En fait le jeu c’est plus notre activité principale quand on grandit mais ça n’arrête pas nos loisirs. 

Sabrina : Je pense qu’il est très très important de garder son âme d’enfant. Quand on me donne un ballon pour jouer au foot, je suis adulte mais je m’y mets à fond. 

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